Biofertilisants, avantage ou fléau des agriculteurs, David Hogg

La science agronomique appliquée, cherchant à vendre plus de produits à l’agriculteur, est à présent dans le commerce des biofertilisants. Il s’ensuit un appel aux subventions et la feuille de route d’une véritable autodurabilité s’en trouve davantage compromise. Nous devons comprendre très clairement que ce ne sont pas de produits extérieurs à la ferme dont nous avons besoin pour la productivité agricole, mais plutôt de méthodologies sur la ferme. Tout au plus l’agriculteur peut-il acheter des matières premières comme le phosphate naturel, la chaux, les tourteaux etc, mais il est primordial que l’agriculteur fasse, pour la productivité, de la valeur ajoutée à la ferme Tout notre recherche & développement devrait être canalisée à cet effet, de sorte que nous puissions voir nos scientifiques en agronomie davantage au champ et à moins dans le laboratoire. Visons au niveau du conseil « d’enseigner comment pêcher et non de distribuer du poisson »… contre des espèces tarifées. Faisons que la valeur ajoutée provienne des produits de la ferme dans notre industrie secondaire et non de la productivité industrielle. Alors vraiment nous aiderons nos agriculteurs à mettre leur compétence en pratique, à savoir celle de cultiver. […]

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Approche de la Biodynamie dans la recherche et le développement, J. Raupp

[…] Une des questions-clés que Steiner a présentée dans ses conférences sur l’agriculture est le concept de ferme en tant qu’individualité. La ferme entière devrait être organisée comme un organisme et être développée comme une individualité unique dans sa situation naturelle, économique et sociale. Tout ce qui est essentiel pour la vie d’une ferme devrait être produit sur la ferme. Il est certain que cela ne signifie pas que chaque agriculteur devrait produire sa propre moissonneuse-batteuse. Il s’agit, par exemple, du fait que toute la fumure et tous les aliments pour les animaux qui sont nécessaires, devraient provenir de la ferme elle-même. Autrement dit, la ferme devrait avoir un rapport équilibré entre le bétail et l’usage du sol, une surface minimale par unité de gros bétail. En termes actuels, Steiner parlerait peut-être d’agroécosystème de ferme Comme une ferme, un écosystème peut être considéré comme un organisme d’un niveau supérieur dans lequel les divers composants dépendent et agissent les uns des autres et les uns avec les autres. […]

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Traductions bénévoles de Christian Briard que l’on remercie pour le partage !

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